Le festival des Nuits Sonores à Lyon fait parti des évènements immanquables de la culture electro mais pas seulement. C’est un moment de rencontre entre professionnels, passionnés et néophytes. Me voila « missioné » par Red Bull pour la réalisation du reportage du Content Pool, des images qui vont circuler « Worldwide ». Nous serons deux photographes, je travaillerai avec Ronan Thenadey qui a un palmarès incroyable de parutions, de quoi avoir la pression, mais aussi se rassurer un peu quand à l’optimisation du rendu.
Faire des photos dans des conditions de concert c’est vraiment génial, il faut s’investir, nous sommes à la fois des privilégiés et nous devons nous effacer et être très rapide quand nous sommes sur scènes. Et il se passe toujours plein de choses, pour notre regard et notre cerveau c’est l’effervescence. Varier les points de vue, faire attentions aux lumières, soigner les cadrages, chercher une action dans le public…. En plus quand on travaille pour une marque il y a souvent un brief conséquent et des visuels à éviter absolument. Bref, je rentre dans une bulle, il n’est pas rare que je ne me rappelle pas qui j’ai croisé ou à qui j’ai parlé.
En terme d’inspiration la musique et la présence de la foule nous aide et nous porte. C’est systématique : si l’ambiance est folle, que les artistes et la foule se régalent et bien nous aussi et nos photos s’en ressentent !
La dernière chose primordiale, c’est d’avoir bien en main son matériel. Le choix du boitier, des optiques et du portage est très important. Sur les Nuits Sonores l’an passé, j’avais opté pour un EOS 1D-X, un 24-70, un 70-200 et un grand angle, je me suis passé de flash pour gagner du poids. Le tout est chargé dans un sac d’épaule Lowepro Urban Reporter 250. Tout ce beau monde m’a suivi pendant 5 jours au petit rythme de : #18h brief et repérage, #21h début des hostilités, #5h fin des concerts, #6h-12h tri, retouche et livraisons des photos, #puis petite sieste avant le repérage de la nuit suivante !